Ecuriegirouard

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Forum lié à l'écurie josslyn girouard, entraineur public au trot.

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    Les accessoires.

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    Les accessoires. Empty Les accessoires.

    Message  Ndtch Lun 19 Aoû - 9:12

    Mors WTP
    http://www.iiwinners.com/tonqueplate/wtb-shoppingcart.html

    Ces mors sont assez populaire en Australie.
    Ils arrivent en France.
    Différents modelés, attelé, monté et débourrage.
    J’ai eu plusieurs sons de cloche, trop dur, saignements, manque de contrôle, mais aussi cheval d’âge qui ne tire plus, plus de contrôle au monté sur une jument qui a enfin gagnée sa première courses avec un de ces mors.
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    Les accessoires. Empty Le cardiofréquencemètre

    Message  Ndtch Mer 4 Juin - 17:25

    http://www.polar.com/fr/produits/equin

    Le moyen le plus intelligent pour entraîner votre cheval
    Le cardiofréquencemètre Polar Equin vous aide à mieux comprendre comment entraîner votre cheval correctement et en toute sécurité – et à vous entraîner avec eux en même temps. C’est le moyen le plus fiable pour voir si votre cheval s’entraîne efficacement et dans quelle mesure. Vous pouvez mesurer facilement et précisément l’intensité d’effort physique de votre cheval pendant l’exercice et surveiller également ses fréquences cardiaques de repos et de récupération.



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    Les accessoires. Empty Le sulky

    Message  Ndtch Mer 4 Juin - 17:31

    Le sulky pour les courses de trot attelé : sa définition, son histoire

    Le sulky, c'est cet engin bizarre aux yeux de certains que l'on attelle à l'arrière d'un cheval destiné aux courses de trot attelé. Le driver s'installe sur son siège, à quelques dizaines de centimètres de l'arrière-train du cheval et pilote ce dernier grâce aux rênes qu'il tient entre ses mains.

    Historique du sulky
    Sulky est un terme anglais et il est bien difficile d'en trouver une traduction française correcte lorsqu'il s'agit de l'engin qui est utilisé dans nos courses de trot - chariot, calèche, charrette - en fait, aucun de ces termes n'est vraiment approprié et il est nettement préférable de conserver le terme originel « sulky » vraiment passé dans le langage de tous les jours.

    En Amérique du Nord, vers la fin du XVIIIème siècle, les diligences étaient en voie de disparition et les véhicules à moteur n'existaient pas encore. Les gens aisés se déplaçaient beaucoup en sulky.

    A cette époque lointaine, les courses de trot connaissaient un succès grandissant et tout naturellement, la quête de performances sans cesse croissantes a rapidement fait évoluer le concept.

    La version moderne du sulky, asymétrique, a été inventée en Australie dans les années 1880. Elle a permis de pulvériser le record dans les années 90 aux Etats-Unis. Mais il faut savoir que d’autres types de sulky ont été mis en place : le sulky mono brancard, inventé en Australie et en Amérique du Nord au début des années 1970, a été rapidement interdit par les sociétés de trots car malgré leur efficacité et leur rapidité, elles enfreignaient les règles de la définition d’un sulky. Selon ces dernières, il est « un véhicule à deux brancards séparés et fixés de chaque côté du cheval ». Toutefois, ce genre de sulky a été utilisé et développé par les sulkies à deux trotteurs jusque dans les années 2000.

    Une modernisation des sulkies pour une meilleure performance
    Aujourd'hui, après avoir été en bois puis en acier, les sulkys de course les plus performants sont en carbone de même que les roues. Leur poids n'excède pas 15 kilos et leur prix par contre peut dépasser les 8.000 euros. Les fabriquants spécialisés dans ce type de matériel ont recours aux technologies les plus pointues pour améliorer la pénétration dans l'air, diminuer les frottements des roues, et optimiser le moindre détail qui fera gagner de précieux dixièmes de seconde.

    Dans le petit monde des drivers, on sait que les sulkys les plus performants permettent de gagner jusqu'à 2 ou 3 secondes sur un parcours, ce qui est énorme et se traduit à l'arrivée par un gain de plusieurs places ou de plusieurs dizaines de mètres.

    A l'entraînement, on continue néanmoins d'utiliser des sulkys plus conventionnels, moins sophistiqués et par la force des choses, plus robustes et résistants dans le temps. L'objectif n'est évidement pas le même qu'en compétition où le moindre dixième de seconde perdu fait reculer d'une place. Comme dans de nombreux domaines, la course à l'armement ne s'arrête jamais et on l'on se retrouve dans un cercle soit vicieux soit vertueux, compte tenu des moyens financiers ou des résultats de son écurie. Vous l'aurez compris, il est préférable de courir avec un sulky à 8.000 euros plutôt qu'avec un autre à 500 euros.

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    Les accessoires. Empty La Bonne Embouchure

    Message  Ndtch Mer 29 Oct - 8:54

    http://www.cheval-chevaux.com/le-mors-du-cheval-trouvez-la-bonne-embouchure-a-votre-cheval/

    LE MORS DU CHEVAL: TROUVEZ LA BONNE EMBOUCHURE A VOTRE CHEVAL
    ________________________________________
    Description générale d’un mors :
    Le mors est utilisé pour conduire le cheval au niveau de la vitesse (allures), au niveau de la direction. Un mors permet aussi de diriger la tête, l’encolure et les épaules.
    Le mors est le lien direct entre le cavalier et le cheval. Il faut savoir que le mors est ce qui peut engendrer des bonnes choses comme des conséquences dramatiques : contractions dans tout le dos par les petits latéraux, grands obliques de la tête, petits droits de la tête, complexus, trapèzes…
    C’est pour cela que l’on trouvait nécessaire d’aborder le sujet pour que les cavaliers soient attentifs à ce matériel d’équitation.
    Le mors se place dans la bouche du cheval au niveau de la barre (espace sans dents qui se trouvent entre les incisives et les molaires). Le mors doit se trouver en dessous de la langue du cheval. Mais, certains chevaux font en sorte de mettre la langue au-dessus dans le but d’éviter l’action du mors.
    Abordons justement ce que l’on peut avoir comme action sur le mors sur la partie suivante…
    L’action du mors:
    Le mors a différentes conséquences selon le type de mors que l’on utilise. En effet, on trouve sur le marché des actions différentes selon le mors.
    Prenons les actions possibles que l’on peut avoir avec un mors :
    - L’action sur la langue : les mors à canon brisés pincent le renflement sur la langue du cheval. Les mors à canons droits agissent par pression seulement.
    - L’action sur les commissures des lèvres : tous les mors ont une action sur la commissure des lèvres du cheval.
    - L’action sur les barres : les mors abaisseurs effectuent une pression sur les barres. On pensent notamment aux mors de brides qui, par effet de levier agissent sur les barres. Plus les branches du mors sont longues, plus le bras de levier est long et plus l’action sur le mors est puissante.
    - L’action sur le nerf mandibulaire : les mors avec une gourmette ont une action sur le nerf mandibulaire. En effet, le nerf mandibulaire se trouve en dessous de la mâchoire du cheval. Le nerf mandibulaire, qui est très sensible, se retrouve donc coincé entre l’os et la gourmette. Il est souvent recommander de prendre un étui de gourmette en caoutchouc pour protéger le nerf. De plus, cela éviterait l’apparition d’une exostose (tare dure : un surplus organique osseux). Pour que la gourmette soit bien ajustée, elle doit se tendre sans remonter dans un premier temps quand on incline le mors à 45°.
    Les actions sont donc, de plus en plus sévères selon là où l’action se fait. Prenons du mors le moins sévère au plus sévère : un mors à canon droit qui fait seulement pression sur la langue du cheval, puis les mors à canon brisés qui pince au niveau de la langue et touche le palais du cheval. Puis, les commissures des lèvres sont un peu plus sensibles, d’où la nécessité d’avoir une bonne main. Ensuite, les barres sont très sensibles et l’action sur les barres doit être faite avec une grande délicatesse. Enfin, les mors avec gourmette sont les plus durs, du fait que le nerf mandibulaire est extrêmement sensible.
    Et à cela, nous pouvons ajouter les actions des branches (exemple pelham ou hackamores). Plus les branches du mors sont longues plus l’action sur le mors est sévère car l’effet levier est plus important.
    Forme des canons et leurs actions :
    Plus un canon est fin, plus le mors est dur car la pression se fait sur une petite partie et cela accentue l’action. Imaginez-vous porter 30 kg avec une petite barre en fer qui vous cisaille la main au lieu d’une plus large barre en fer. Je pense que cela est plus simple à comprendre avec une image qui nous est plus familière. Les gros canons ont la faculté, avec du caoutchouc de permettre un contact doux et chaud, de préserver la sensibilité des barre et d’avantager la décontraction de la bouche.
    Canon fin:


    Canon épais:

    Canon droit : le mors est sans brisure au milieu. Ces mors sont très stables en bouche mais ne favorisent pas la décontraction dans la bouche. De plus, le cheval a tendance à s’appuyer sur le mors. Ce mors est plus doux qu’un mors brisé étant donné qu’il ne touche pas le palais et s’appuie seulement sur la langue. L’inconvénient c’est qu’il est peu précis et qu’il prend de la place dans la bouche.
    • Droit rigide n obtient un appui franc. Ce type de canon incite certains chevaux à tirer sur leur mors. Un droit est plus doux qu’un brisé, car il n’appuie que sur la langue alors que le brisé appuie sur les barres.
    • Droit souple :un contact franc et doux. A utiliser de préférence avec de jeunes chevaux en débourrage ou des chevaux très sensibles dans la bouche.
    Simple brisure : c’est la forme de canon la plus commune avec une séparation des deux parties du canon au milieu du mors. Le mors se plie sur son axe central. L’action sur le mors peut être désagréable quand on tire trop sur le mors. En effet, lorsque le mors se plie, il forme une pointe qui vient s’appuyer sur le palais du cheval. C’est donc très désagréable pour lui. De plus, l’effet « casse-noisette » de ce mors engendre une pression sur les barres du cheval. Imaginez donc un cheval.

    Pour voir les effets que produisent les deux types de mors, je vous propose d’analyser ce shéma:

    On voit bien ici que le mors à simple brisure remonte vers le palais et plaque la langue vers le bas sur les côtés. A l’inverse, le mors à double brisure suit plus la forme du palais et de la langue. De plus, ce type de mors à double brisure est recommandée pour les chevaux à palais plats.
    Double brisure : le canon se plie au niveau des deux brisures sur le canon. Ce mors est plus décontractant qu’une simple brisure. De plus, il est intéressant de l’utiliser pour les chevaux qui ont une petite bouche car évite l’effet de pointe dans le palais. Enfin, la précision est augmentée en utilisant un mors de ce type puisque les deux côtés sont plus dissociés qu’avec un mors à canon droit ou en simple brisure. Par contre vu qu’il y a une double brisure, le mors se plie beaucoup plus facilement vers l’arrière ! Donc lors d’une action de main forte, les canons vont beaucoup plus tirer les commissures des lèvres vers l’arrière et donc plaquer beaucoup plus les joues contre les prémolaires ! Attention donc aux surdents ! Il est donc nécessaire de penser à faire faire les soins dentaires de son cheval régulièrement !

    Multiples brisures : Ce type de canon est très sévère pour les chevaux. En effet, il décontracte le cheval mais ne lui permet pas de se mettre sur le mors.

    Double canon : il s’agit d’un mors avec deux canons avec des brisures sur chacun décalées. Ce mors est décontractant et prend de la place dans la bouche du cheval. Ce type de mors est interdit en dressage. Si le canon est torsadé, il devient alors extrêmement sévère et doit être utilisé que dans des cas extrèmes.

    Canon torsadés : ces canons sont très sévères du fait de leur forme. La forme empêche la mise en main du cheval. Les canons torsadés les plus sévères sont ceux constitués de deux fils de fer enroulés.

    Canon avec jouet : les jouets sur la langue permettent de décontracter la bouche du cheval. Ces mors sont interdits en dressage. Ils doivent être surtout utiliser pour décontracter un cheval qui fige sa mâchoire.

    Canon à palettes : des pièces métalliques sont placées sur le mors pour éviter que le cheval passe sa langue au-dessus du mors. Il peut y avoir deux morceaux (de chaque côté du mors) ou un seul (mors à ½ palette qui est moins sévère). Ce mors est décontractant car il est en double brisure mais n’est pas autorisé en dressage.

    Canon avec passage de langue : lorsque le cheval a une langue trop épaisse, il souffre de la compression du mors sur sa langue. Souvent, le cheval passe sa langue au-dessus du mors pour éviter cette compression ou bien pour éviter l’action de la main du cavalier. Pour cela, il existe des canon avec passage de langue, arrondi en son centre vers le haut pour laisser passer la langue en dessous.

    Les différents types de mors :
    - Le mors à anneaux : c’est un mors simple qui n’est pas dur pour le cheval. Les deux anneaux coulissent. Il faut donc faire attention à ce que les anneaux ne pincent pas les commissures des lèvres du cheval. Si le cheval se pince avec ce type de mors, vous pouvez penser à mettre des rondelles de mors. Ce mors est peu cher, adapté à tous types de chevaux à la bouche sensible et aux jeunes chevaux. De plus, ce mors a comme avantage d’être léger.

    - Le mors à olives : c’est un mors simple très utilisé qui a le même usage que le mors à anneaux. Les anneaux ne coulissent pas et cela évite donc les pincements au niveau des commissures des lèvres. De plus, il existe en plein ou en creux ce qui permet de l’adapter au cheval selon son besoin.

    - Le mors Verdun : la forme du D permet d’encadrer le cheval. Il est souvent utiliser pour les chevaux qui ne tournent pas bien. De plus le mors Verdun empêche le mors de sortir de la bouche grâce à ses anneaux. Il n’y a pas de risque de pincement au niveau des commissures des lèvres avec ce type de mors. Ce mors est très utilisé en cso mais il faut faire attention avec ce mors que l’articulation des anneaux reste inchangée tout au long de l’utilisation du mors. Le mors Verdun a une action un peu plus forte que le mors à olives.

    - Le mors à aiguilles : c’est un mors très utilisé pour le dressage des jeunes chevaux et pour le travail en longe. En effet, les aiguilles permettent d’encadrer le cheval lors de rênes d’ouvertures. Elles permettent de mieux encadrer la flexion latérale. Ce mors est donc un mors fortement directif car il ne peut sortir de la bouche. Ce mors a un effet releveur. Il faut être attentif avec ce type de mors car le cheval peut s’accrocher dans une grille s’il se frotte par exemple.

    - Le mors à spatules : ce mors est assez proche du mors à aiguilles. Il peut être utilisé de deux façons. Les spatules peuvent se positionner vers le bas pour éviter que le mors sorte de la bouche du cheval. Si les spatules sont placées vers le haut, c’est pour encadrer le cheval comme un mors à aiguilles.

    - Le mors à 4 anneaux : Le mors dit “4 anneaux” se compose d’un filet 2 anneaux qui vient s’insérer, pour bouger librement, dans 2 autres anneaux auxquels sont fixés les montants du filet. Ce mors est plutôt décontractant car il bouge assez librement dans la bouche, mais il devient sévère si la main se durcit. S’utilise aussi très souvent en attelage.

    - Le mors Pessoa : Ce mors permet d’avoir une action plus ou moins importante vers le bas selon nos désirs. En effet, plus on fixe les rênes vers le bas, plus l’effet est fort. Il faut noter que lorsque l’on met les rênes à l’anneau le plus gros, ce mors est releveur. Si l’on met les rênes au niveau des petits anneaux du bas, ce mors est abaisseur. On peut aussi utiliser des alliances sur ce mors.

    - Le mors releveur : ce mors est associé à des montants (appelés montants de releveurs) qui passent à travers les deux anneaux perpendiculairement. Ces montants sont liés au bridon et ont une action directe sur la têtière. Nous pouvons donc utiliser ce mors à 4 rênes. Les rênes de filet auront un effet releveur et les rênes de gag fixées aux montants spéciaux auront un effet abaisseur. Il faut savoir que, plus l’anneau du mors est grand, plus l’action du mors est puissance et donc sévère. Le filet releveur favorise l’équilibre du cheval qui a tendance à se mettre sur l’avant main. Ce mors est très utilisé dans l’équitation d’extérieur : polo, complet, horse-ball…

    - Le mors baucher : Il a un effet légèrement abaisseur de l’encolure par son effet levier. En effet, ce mors releveur a une action directe sur la têtière. Cette action entraine donc une cession de nuque. De ce fait, relier cette action à celle de releveur au niveau de l’encolure améliore le placer et explique pourquoi ce mors est considéré comme abaisseur. On fixe le montant au petit anneau, et les rênes au gros anneau. On peut mettre une gourmette à ce mors. Ce mors est intéressant pour les chevaux qui tirent ou qui se « colle » à la main. Ce mors aide à la mise en main grâce à l’effet de levier. De plus, cela redresse les chevaux un peu trop sur les épaules. Il faut prendre en compte que certain chevaux qui ne posent pas de problèmes peuvent « lâcher » la main avec ce mors.

    - Le mors pelham : ce mors est extrêmement dur et sa dureté peut varier selon le point de fixation des rênes. En effet, quand la rêne est fixée au gros anneau, l’effet du mors est légèrement releveur. Utilisé sur l’anneau du bas, l’effet du mors est abaisseur. L’action sur le mors devient beaucoup plus puissante et sévère. Il faut donc avoir une main très délicate pour pouvoir monter avec des chevaux sensibles avec un tel mors. Pour avoir une alternative entre les deux effets, il existe des alliances (petits passants de cuir avec une fixation possible sur les deux anneaux) qui permettent de varier la puissance de l’action de la main. Mais, cela reste un mors avec une sévérité accrue. Ce mors est utilisé la plupart du temps avec une gourmette.

    - Le mors Lhotte : le plus utilisé des mors de bride. C’est un mors très sévère qui demande une très bonne dextérité et une main délicate.

    - Mors Saumur : les branches coulissent dans le canon ce qui permet une meilleure décontraction de la bouche contrairement au mors Lhotte. Le canon coulisse sur les branches sur 10 à 15 mm. Cette relative indépendance du canon incite le cheval à jouer avec son mors, à mâcher ses embouchures, à mobiliser sa bouche et à décontracter ses mâchoires.

    - Mors Espagnol type Goyo Aga : Ce mors est représenté avec deux encoches dans le « D » de l’anneau. C’est mors assez puissant de par son action sur la bouche du cheval car les rênes et les montants sont fixes. Lorsqu’il n’y a pas d’encoches, le mors est moins dur car la rêne peut librement coulisser le long du D de l’anneau selon la rotation du mors. Une résistance légère sur la rêne placera celle-ci près du canon avec un effet de levier minimal. Une traction forte fera tourner progressivement le mors, et la rêne s’éloignera de plus en plus du canon, rendant le mors de plus en plus sévère. Ce mors a une action moins abaissante que le pessoa du fait de son levier en forme de demi-lune en accrochant les rênes à l’attache du bas et celle d’au dessus.

    - Le Hackamore : le cheval n’a pas de mors dans la bouche. Cela ne veut pas dire qu’il y a aucun point de pression. L’hackamore est constitué d’un dessus de muserolle, d’une gourmette et de deux branches plus ou moins longues. La pression se fait dès lors que l’on tire sur le mors. La muserolle appuie sur les fosses nasales par effet de levier. L’effet de l’hackamore dépendra de la nature du dessus de la muserolle : caoutchouc, cuir souple ou cuir rigide. Ce mors permet de ne pas toucher à la bouche du cheval quand celui-ci a une bouche dure ou temporairement quand un cheval a mal aux dents, ou aux gencives ou encore aux barres. De plus, ce mors permet aux randonneurs de faire brouter les chevaux sans que ces derniers soient gênés par le mors. Il est toutefois difficile de faire des rênes d’appui avec ce type de mors. De plus, il est important de bien savoir placer ce type de mors. En effet, un cheval qui a une muserolle placée trop basse risque de gêner la respiration du cheval. Au passage, personnellement, moi j’ai vu une jument se coucher net suite à un galop avec un hackamore quasiment sur les naseaux et un cavalier tirer fortement sur les rênes. De plus, mettre un hackamore trop bas risque d’endommager les cartilages des naseaux. Ce mors est interdit en dressage.
    - Le «CHIFNEY» : s’utilise pour la présentation des étalons en main. Il a une action violente et directe sur les barres lorsque le cheval se cabre. Ne s’utilise jamais monté. C’est un mors très dur dès lors que l’on fait une action violente sur la longe.

    Les différents matériaux utilisés pour le mors :
    - Nickel : bon prix mais rouille facilement. Certaines fois la rouille a une effet décontractant chez le cheval.
    - Inox : résiste mieux que le nickel (bon rapport qualité prix). Par contre, l’inox reste souvent froid pendant un long moment dans la bouche du cheval. De plus, il arrive souvent qu’il y ait une réaction chimique qui entraine de la corrosion telle que des tâches noires qui apparaissent sur le canon suivant la qualité du mors.
    - Laiton : L’intérêt est principalement esthétique car la couleur s’accorde avec les boucleries des bridons
    - Cuivre : augmente la salivation et la décontraction du cheval grâce à la libération d’ions. On le retrouve souvent avec le maillechort ou de l’Aurigan. De plus, le cuivre est reconnu comme un agent bactériostatique et il inhibe le développement d’un certain nombre de parasites infectieux. Le mors s’adapte vite à la température de la bouche du cheval.
    - Caoutchouc: pour une action plus douce notamment avec les jeunes chevaux. L’effet est moins dur quand on fait une action sur le mors. L’appui sur la langue est aussi beaucoup plus léger qu’un mors à canon rigide classique. Brisé : action identique aux mors en inox, mais plus doux.
    Toutefois, ne pas utiliser le caoutchouc intensément sur une durée importante dans une journée. En effet, le caoutchouc pourrait chauffer et irriter les commissures du cheval. Ces matériaux sont utiles aussi en cas de gros froids car le métal est très froid en hiver. D’ailleurs, pour éviter de mauvaises réactions de votre cheval envers le mors en hiver lorsque vous le bridez, je vous conseille de réchauffer le mors avec votre main avant de mettre le mors dans la bouche de votre cheval. Faites une expérience avant de monter à cheval : trempez votre mors en acier dans de l’eau très chaude pendant quelques minutes à vous gagnerez 15 minutes de travail ! Ces mors sont aussi intéressants quand on a un cheval allergique au métal.
    - Résine : Il procure un contact très agréable pour le cheval qui vient plutôt franchement sur son mors. S’utilise sur des chevaux ayant une bouche sensible et refusant le contact de l’acier. Pas de risque d’allergies et ce matériel n’est pas froid à la bouche.
    La taille du mors :
    La taille du mors est spécifique à l’équidé que l’on monte. Voici donc en règle générale ce que l’on retrouve comme standards dans les tailles de mors par rapport à la taille de l’équidé :
    • 105 mm: shetland à poney B
    • 115 mm: Poney C/D voir petit cheval du type pur-sang arabe ou anglo de moins de 1,60m au garrot
    • 125 mm: Taille standard cheval (1,60m – 1,65m au garrot) ou poney à grosse tête
    • 135 mm: Grand cheval de 1m65 à 1m75 au garrot
    • 145 mm: Grand chevaux ou tête massive
    • 155 mm jusqu’à 165 mm: Pour les chevaux de trait.
    Quand un mors est trop petit, cela pince la bouche et cela fait une pression au niveau des commissures des lèvres. Quand un mors est trop grand, l’action de la rêne est beaucoup moins précise. De plus, cela risque de blesser le palais du cheval de monter avec un mors qui est trop grand.
    Le mors de filet doit dépasser de chaque coté de la commissure des lèvres de deux millimètres environ pour être à la bonne taille.
    Le mors de bride doit être exactement de la même largeur que la bouche du cheval à l’endroit où il est placé, donc légèrement moins large que le filet (0,5 cm environ).
    Il faut faire attention à ce que le mors ne touche pas les dents du cheval et reste bien au niveau des barres. Pour cela, il faut ajuster le mors au niveau des montants du filet.
    Il est donc nécessaire de s’assurer de prendre le mors de la bonne taille.

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