Ecuriegirouard

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    Message  Ndtch Mer 21 Aoû - 4:18

    Nos amis à 4 pattes sont exposés différentes maladie ou problèmes qui peuvent avoir de graves conséquences.

    Maladies fréquentes
    - Coliques
    - Fourbures
    - Tendinites
    - Coup de sang
    - Respiratoire

    Veuillez trouver ci-après les liens pour accéder aux fiches explicatives
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    Message  Ndtch Mer 21 Aoû - 4:19

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    Carnet de santé Empty Coliques

    Message  Ndtch Mer 21 Aoû - 4:22

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    Message  Ndtch Mer 21 Aoû - 4:26

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    Message  Ndtch Jeu 22 Aoû - 0:03

    Les tendinites sont la hantise de tout propriétaire. Leurs causes sont tellement diverses qu'il est bien difficile de toutes les répertorier. Selon la gravité de certaines, elles peuvent même compromettre la carrière d'un cheval.
    Qu'est-ce-qu'une tendinite ? Comme l'indique son nom, la tendinite se situe au niveau des tendons du cheval. Les tendons ont une structure fibreuse (blanchâtre) à laquelle est relié un muscle provoquant le mouvement des articulations. Les tendons sont rattachés à l'extrémité de l'os. C'est une partie de l'anatomie du cheval qui est extrêmement sollicitée. Il arrive parfois, qu'une partie ou totalité des fibres composant le tendon se rompt, c'est ce que l'on appelle alors la tendinite qui selon le degré de rupture sera plus ou moins grave. La tendinite peut également être dite chronique, c'est lorsque par exemple, elle se poursuit dans le temps.
    Elle sera dite également de claquage lors d'une rupture du tendon.
    Comment la repérer ? Il n'est pas toujours aisé de repérer une tendinite au premier coup d'oeil. Ce n'est pas parce que votre cheval boîte, que son membre est chaud ou demeure d'une sensibilité particulière, qu'il s'agit forcément d'une tendinite. Par exemple, le cheval atteint de ce mal ne boitille pas toujours, si il est endurant à la douleur ou si les lésions du tendon sont infimes. Cependant, la tendinite se décèle facilement par un examen quotidien des membres. Il est vrai que la plupart du temps le membre est chaud, gonflé et fait boîter votre cheval. Mais il est important de compléter votre diagnostic par une personne compétante (moniteur, propriétaire,...) ou soit par un vétérinaire afin que celui-ci puisse établir au moyen, notamment d'une échographie, l'état de gravité de la tendinite et de sa localisation précise.
    A quoi est-elle due ? Les causes d'une tendinite ne sont pas dues essentiellement à une surcharge de travail. Elles trouvent ses origines notamment dans :
    . une mauvaise ferrure : celle-ci va solliciter davantage les membres du cheval. La ferrure, c'est comme une chaussure. Imaginez-vous courir un 10 km en petits talons.
    . un mauvais aplomb : si l'aplomb de votre cheval n'est pas corrigé, il fragilisera ses tendons, parce que soumis à rude épreuve.
    . un mauvais usage des allures : galoper sur du bitûme, trotter sur un sol caillouteux,... vont fatiguer rapidement les tendons, car les membres sont les premiers amortisseurs chez le cheval.
    . une glissade : en marchant sur un terrain glissant, l'équidé peut se rompre ou se déchirer les tendons en se rattrapant parce que ses membres ne lui offrent pas la souplesse nécessaire pour encaisser le traumatisme.
    . un coup ou un choc : le cheval peut de lui-même se donner un coup et rompre ainsi ses fibres tendineuses. Par exemple, il peut toucher un antérieur par un postérieur. L'équidé peut également se prendre le membre dans la longe (ou prise de longe) et se sectionner plus ou moins gravement les tendons,...
    Comment la soigner ou l'éviter ? Hélas, comme pour l'être humain un tendon ne cicatrisera jamais dans son intégralité, il restera toujours fragile. C'est pour cela, qu'il vous faudra, sans cesse apporter une attention particulière à votre cheval. Malheureusement également, il n'existe pas encore de remède miracle pour ce genre d'atteinte. Il n'est pas non plus possible aujourd'hui et d'un point de vue médical de greffer (remplacer) un muscle remplaçant le tendon comme on peut le faire chez l'homme. L'immobilisation serait beaucoup trop longue et la rééducation demande énormément de patience, de précision et une très très lente progression.
    Néanmoins, il existe des précautions et des soins qui permettent d'éviter la survenue d'une tendinite ou de la résorber :
    . Les précautions : pensez à travailler régulièrement votre cheval, afin qu'il puisse acquérir une condition physique apte aux efforts que vous lui demanderez. S'adapter aux sols afin de ne pas épuiser les membres pour un rien. Vérifiez quotidiennement l'état des membres. Douchez les membres après un travail important surtout si il est déjà sensible. Vous pouvez également poser des bandes de travail ou repos afin de prévenir les tendinites ou si ses membres sont déjà fragilisés,...
    . Les premiers soins : si vous êtes à cheval, la première chose à faire est de mettre pied à terre afin de soulager en partie la douleur de votre cheval. Examinez ensuite le membre boîteux pour savoir si il est doté d'une sensibilité particulière ou si il dégage une chaleur anormale. Il vous faudra donc revenir au pas. Une fois arrivé à destination, vous devez doucher longuement le membre atteint de votre équidé, puis le laisser au repos. Vous pouvez appliquer sur les tendons de l'antiphlogistine ou de la poudre armoricaine et lui mettre des bandes de repos. Si le mal persiste ou si vous n'êtes pas expert en la matière, vous devez appeler votre vétérinaire qui vous renseignera sur l'état de gravité ou non de la blessure et il vous fournira alors un traitement adapté.
    . Quelques remèdes : il n'y a pas de miracle, la meilleure solution reste le repos le plus total (de quelques semaines à plusieurs mois) avec une reprise très progressive du travail. En général, les résultats sont satisfaisants. Le repos peut être complété par d'autres méthodes qui peuvent accélérer la cicatrisation du tendon. Vous pouvez par exemple, adapter une ferrure à votre cheval afin de soulager en partie ses tendons. Les "feux" : c'est une technique douloureuse, dont l'efficacité n'est pas totalement prouvée. Le fait de provoquer, une inflammation des tendons d'une manière volontaire, aiderait le cheval à cicatriser plus rapidement grâce à une augmentation de la circulation sanguine. Mais, les spécialistes ont du mal à savoir, si c'est le repos ou cette méthode qui favorise une récupération plus rapide des tendons
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    Carnet de santé Empty La gourme.

    Message  Ndtch Dim 8 Sep - 10:28

    LA GOURME

    La gourme est une maladie infectieuse et très contagieuse attaquant principalement les jeunes chevaux . Cette infection, qui atteint les voies respiratoires, est due à l'apparition d'une bactérie, le streptocoque.

    La gourme
    La gourme, ou angine du cheval, est une infection redoutable et très contagieuse des chevaux et autres équidés qui est causée par une bactérie : Streptococcus equi.
    Elle se caractérise par une forte inflammation des muqueuses de la tête et de la gorge, accompagnée d’un gonflement des ganglions lymphatiques qui crèvent le plus souvent en laissant couler en abondance du pus épais et jaunâtre.
    Mieux connue sous le nom de streptocoque de la gourme, la bactérie peut s' isolé dans les sécrétions nasales ou les ganglions lymphatiques des animaux malades et facilement identifiée par fermentation des glucides (sucres).

    Transmission et survie dans l'environnement
    La gourme peut atteindre les chevaux de tous âges, mais elle frappe principalement les sujets de moins de 5 ans, et surtout les poulains sevrés ou les chevaux d’un an élevés en groupes. Jusqu’à l’âge de 4 mois, le poulain est habituellement protégé contre la maladie par l’immunité passive qu’il a acquise grâce au colostrum de sa mère.

    Le streptocoque de la gourme se maintient dans la population chevaline par l’intermédiaire des chevaux porteurs, mais il ne survit pas plus de 6 à 8 semaines dans l’environnement. Bien qu’il soit peu robuste, l’infection qu’il provoque est extrêmement contagieuse.

    La maladie se transmet directement ou indirectement entre les sujets porteurs et les animaux sensibles.

    La transmission est directe quand il y a contact avec un cheval chez qui la gourme est en incubation ou qui vient de se remettre de cette maladie, ou avec un cheval qui porte la maladie depuis longtemps sans extérioriser de signe clinique.

    La transmission est indirecte quand il y a contact avec un milieu contaminé, que ce soit l’écurie (seaux, aliments, murs, portes) ou le pâturage (herbe, clôture, mais les abreuvoirs sont presque toujours en cause), ou avec les mouches.

    Les symptômes et les manifestations de la maladie
    Les chevaux sensibles extériorisent l’infection entre le 3e et le 14e jour qui suivent le contact avec le streptocoque.

    Signes habituels d’un processus infectieux généralisé :
    abattement, manque d’appétit, fièvre à 39–39,5 °C.

    Signes plus caractéristiques de la gourme :
    jetage (écoulement ou catarrhe nasal, d’abord muqueux, puis très vite grumeleux et purulent)
    une toux faible
    un oedème léger mais douloureux entre les mandibules
    Une enflure du ganglion lymphatique sous-maxillaire
    Les chevaux malades se tiennent souvent la tête basse en extension sur l’encolure pour tenter d’atténuer la douleur au niveau de la gorge et des ganglions lymphatiques.

    Evolution de la maladie
    - À mesure que la maladie évolue, des abcès se développent dans les ganglions lymphatiques sous-maxillaires (les ganglions de l’auge, situés entre les mandibules) et/ou rétropharyngiens (les ganglions de la gorge).

    - Les ganglions lymphatiques durcissent, deviennent très douloureux et peuvent gêner la respiration. Les abcès des ganglions lymphatiques mûrissent et crèvent spontanément (on peut aussi les inciser à la lancette) au bout de 7 à 14 jours, en libérant un pus épais fortement contaminé par la bactérie.
    En général, le cheval se remet rapidement de l’infection après la rupture des ganglions emplis d'abcès. La maladie évolue le plus souvent de la façon classique décrite ci-dessus, mais chez certains chevaux (surtout les sujets âgés) elle est brève et bénigne, des ganglions lymphatiques sans abcès ou presque. Cela viendrait du fait que ces chevaux possèdent une immunité partielle contre la gourme ou qu’ils ont été infectés par un streptocoque relativement moins virulent. La forme classique de la gourme est grave et peut aboutir à la mort, parce qu’en général elle ouvre la voie à toutes sortes de complications.

    Complication majeures souvent mortelles
    La gourme généralisée, qui, en plus d’infecter les ganglions lymphatiques drainant la gorge, provoque des foyers infectieux dans des organes qui ne sont pas habituellement atteints comme les ganglions lymphatiques pulmonaires et abdominaux. Lorsque l’infection semble résorbée, (plusieurs semaines après), d'autres abcès peuvent se réveler dans :
    le cerveau : un abcès crevé engendre la mort soudaine de l’animal
    derrière la gorge : le pus écoulés dans la gorge inhalé par les poumons entraîne la mort

    Le purpura hémorragique, une inflammation se déclarant dans les vaisseaux sanguins périphériques dans les 4 semaines qui suivent la gourme. De nombreux pétéchies (petits points hémorragiques) déclenchent un oedème étendu et grave de la tête, des membres et d’autres parties du corps.

    Complications mineures, non mortelles :
    La myocardite : inflammation du muscle cardiaque, à cause d'une remise au travail trop rapide. Pour déterminer le moment où un cheval qui a souffert de la gourme peut être remis au travail ou à l’entraînement intense, on peut effectuer un électrocardiogramme (ÉCG).

    L’anasarque : inflammation des tissus sous-cutanés, peu fréquent, causé par la propagation de l’infection aux tissus sous-cutanés de la tête.

    L’hémiplégie pharyngée : paralysie de certains muscles du larynx appellé couramment « cornage ».

    L’anémie : appauvrissement du sang en globules rouges, s’installe pendant la convalescence

    L’empyème des poches gutturales : l’épaississement et le dessèchement du pus contenant dans les poches peuvent former une masse dure, semblable à de petite pierre.
    L'empyème est une accumulation de pus.

    Les chevaux en convalescence de la gourme peuvent excréter le streptocoque dans leurs sécrétions nasales et leur salive jusqu’à 6 semaines après l'infection.

    Il faut empêcher tout contact entre les chevaux qui ont attrapé la gourme et les équidés sensibles à cette maladie pendant les 6 semaines qui suivent l’infection.

    LES POCHES GUTTURALES
    Les deux poches gutturales sont de grandes cavités muqueuses. présentes uniquement chez les équidés. Elles sont situées entre la base du crâne, côté dos, et le pharynx, côté ventre. D’une capacité d’environ 300 mL, elles s’ouvrent sur le pharynx nasal.


    Diagnostic et traitement
    Le diagnostic peut être confirmé par la mise en culture du pus prélevé dans le nez. Les formes du streptocoque bien que génétiquement identiques, il peut varier du point de vue de la virulence et de leur raction.

    Les vétérinaires sont divisés sur le traitement à faire. Certains administrent des antibiotiques mais beaucoup pensent que l’antibiothérapie empêche l’animal de s’immuniser contre la gourme et le prédisposera à contracter une infection prolongée ou la gourme généralisée.

    L’administration d’un antibiotique au tout début de la maladie donne généralement de bons résultats, sans effets indésirables (pénicilline). A un stade plus avancé, l’application de compresses chaudes et de cataplasmes sera conseillée pour accélérer la maturation des abcès (que l’on peut alors vider de leur pus).

    Prévention
    Vaccination
    On peut vacciner contre la gourme avec un vaccin « vivant » ou avec un vaccin « tué ».

    Le seul vaccin tué qui soit disponible actuellement au Canada est le StrepguardTM d’Intervet. On administre une première série de doses par injection intramusculaire, puis une dose de rappel annuelle. Les vaccins à bactérie tuée ne donnent pas une protection totale parce qu’ils ne déclenchent pas la production des anticorps nasopharyngiens locaux qui semblent importants pour la protection, mais ils réduisent effectivement la gravité de la maladie clinique si elle se déclare.

    Un vaccin vivant atténué (PinnacleTM I.N., de Fort Dodge), qui s’administre dans le nez, a été récemment mis sur le marché pour prévenir l’infection par S. equi. Il est administré en deux doses espacées de 1 ou 2 semaines. Cette méthode de vaccination déclenche, au niveau du nez, la production des anticorps nécessaires pour conférer l’immunité protectrice.

    Immunite
    La plupart des chevaux qui ont été atteints de la gourme éliminent l’infection assez rapidement (dans les 30 jours qui suivent leur guérison). Environ 75 % des chevaux qui guérissent de la gourme bénéficient pendant longtemps d’une solide immunité. Par contre, certains d’entre eux auront une infection persistante des poches gutturales et pourront rejeter l’organisme causal dans l’environnement avec leurs sécrétions nasales ou leur salive pendant encore plusieurs mois, voire des années. Ces animaux porteurs sains — qui ne montrent pas de signes de la maladie clinique sont la principale source de l’infection des autres chevaux qui les côtoient.

    Lutte contre la gourme
    Il faut immédiatement mettre en quarantaine, dans un lieu propre, les animaux atteints cliniquement ou ceux qu’un dépistage a révélé être porteurs et désinfecter quotidiennement les auges, abreuvoirs et tout objet utilisé pour distribuer les aliments. La litière doit être brûlée ou mise à composter sous une bâche de plastique (pour empêcher les mouches de propager la maladie). Il faut récurer à l’eau et au détergent tous les endroits contaminés par les chevaux malades, puis les désinfecter en appliquant de la vapeur et/ou des désinfectants efficaces.

    Source : http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/horses/facts/03-038.htm


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    Carnet de santé Empty La teigne

    Message  Ndtch Dim 15 Sep - 1:25

    LA TEIGNE DU CHEVAL
    La teigne est une mycose due à la présence de champignons principalement du genre Trichophyton. Cette maladie concerne surtout les jeunes chevaux dont le système immunitaire n'est pas encore assez développé. Cette mycose est extrêmement contagieuse et se transmet rapidement par le contact entre les chevaux. Il faut bien désinfecter le matériel de pansage et les couvertures du cheval atteint et ne pas les utiliser pour des chevaux sains. L'obscurité et l'humidité constituent deux terrains favorables au développement des champignons responsables de la teigne. La lumière permet d'éliminer plus rapidement la présence de ces champignons. C'est pour cette raison que la teigne survient d'avantage pendant la saison hivernale.

    La teigne concerne surtout les jeunes chevaux dont
    le système immunitaire n'est pas encore assez
    développé - Photo de N. van der Schoor

    La teigne se caractérise par l'apparition de plaques de forme circulaire recouvrant principalement la tête, l'encolure et les épaules. L'apparition de ces plaques rondes s'accompagnent d'un hérissement des poils en leur centre puis, d'une perte de ces poils. La peau devient suintante et commence à s'épaissir. A un stade plus avancé, ces plaques gagnent tout le corps de l'animal. Cette dépilation progressive apporte à l'animal un effet très disgracieux.

    SYMPTOMES :
    - apparition de plaques circulaires
    - hérissement des poils à l'intérieur de ces plaques
    - chute des poils à l'intérieur de ces plaques
    - les plaques gagnent tout le corps de l'animal

    TRAITEMENT :
    En raison du caractère contagieux de cette maladie, le cheval atteint sera placé en quarantaine. Son matériel sera soigneusement désinfecté et la personne s'occupant de ce cheval devra également se désinfecter les mains. Le cheval devra être lavé avec un shampooing à base de polividone iodée et rincé à l'Omavesal. Le traitement pourra être complété par l'application locale d'une pommade.

    Article de Nathalie VAN DER SCHOOR
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    Carnet de santé Empty Les gasterophiles.

    Message  Ndtch Dim 15 Sep - 1:27

    LES GASTEROPHILES
    Les Gastérophiles (Gastrophilus Intstinalis) sont des mouches velues qui se manifestent aux heures les plus chaudes de l'été. Leur présence agace les chevaux qui les fuient. Ces parasites pondent leurs œufs, reconnaissable par leur couleur jaune, par milliers sur différentes parties du corps du cheval, généralement sur la tête, dans la crinière et surtout les membres.

    Les œufs, ainsi nichés dans les poils du cheval, sont ingérés par celui-ci lorsqu'il se lèche. Les larves séjourneront pendant un délai de 15 à 21 jours dans les replis de la langue et des joues. Les larves se développent à l'intérieur du cheval. Elles viennent se fixer sur la muqueuse stomacale à l'aide d'une paire de crochets. Le nombre de larves présentes dans l'estomac peut varier de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d'individus. Ensuite, au printemps suivant, elles progressent vers l'anus et sont expulsées avec les crottins. Au stade adulte, les Gastérophiles prennent l'apparence de grosses mouches atteignant une taille de deux centimètres. Ces mouches viennent à leur tour graviter autour des chevaux afin de pondre leurs œufs. Un cheval infesté de Gastérophiles doit être rapidement traité afin d'éviter des complications mortelles : les perforations intestinales.

    Les symptômes rencontrés sont :
    - coliques
    - anémie
    - baisse d'appétit
    - mauvais état général
    - ulcérations de l'estomac et de l'œsophage

    Prévention
    De juillet à septembre, au moment où les mouches gastérophiles rodent autour des chevaux, brossez soigneusement les antérieurs, la crinière et la tête de votre cheval pour les débarrasser des œufs.

    Article de Nathalie VAN DER SCHOOR
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    Carnet de santé Empty Les ascaris.

    Message  Ndtch Dim 15 Sep - 1:29

    LES ASCARIS
    Les Ascaris sont les plus grands vers ronds rencontrés chez le cheval. En effet, la taille de ce parasite oscille entre 15 et 50 centimètres et sa couleur est blanc jaune. Les Ascaris touchent principalement les poulains et les jeunes chevaux. La présence d'Ascaris en trop grand nombre dans le corps du cheval peut s'avérer très dangereuse pour l'animal. Dans un pareil cas, il est à craindre une obstruction intestinale.

    Les signes symptomatiques de la présence d'Ascaris sont :
    - troubles digestifs pouvant parfois entraîner la mort
    - alternation de constipation et de diarrhée chez le poulain
    - retard de la croissance du poulain
    - amaigrissement
    - anémie
    - nervosité
    - présence de vers dans le crottin du cheval
    - gêne respiratoire accompagnée d'une toux


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    Carnet de santé Empty Rupture musculaire.

    Message  Ndtch Dim 15 Sep - 1:30

    LA RUPTURE MUSCULAIRE
    Les ruptures musculaires sont principalement dues à des efforts trop violents, à des sauts ou à des arrêts trop brusques. Le cheval boitera de manière plus ou moins intense. L'importance de la boiterie variera d'une part, selon la localisation et la gravité de la rupture et, d'autre part, selon le muscle atteint. Dans certains cas graves, les ruptures musculaires s'accompagnent d'une déchirure des ligaments ou d'une dilacération.

    Les symptômes rencontrés sont :
    - sensibilité de la région blessée à la palpation
    - présence d'un hématome
    - le cheval boite

    Un repos complet sera imposé au cheval malade. Des astringents seront utilisés pendant une semaine. Ensuite, on frictionnera le cheval avec de l'embrocation blanche deux fois par jour le matin et le soir. Si les symptômes persistent et que le cheval continue à boiter, il faudra frictionner la jambe atteinte avec du vésicatoire au biodure de mercure. Enfin, en cas de suppuration de l'hématome, il sera conseiller de l'ouvrir et de le désinfecter à l'aide d'un antiseptique.


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    Carnet de santé Empty Les oxyures.

    Message  Ndtch Dim 15 Sep - 1:32

    LES OXYURES

    L'oxyure est un vers rond de couleur blanchâtre mesurant entre 0.9 et 10 centimètres. Les larves s'accrochent à la muqueuse intestinale des chevaux.

    A l'âge adulte, les Oxyures se déplacent dans la partie postérieure du gros intestin. Quant aux femelles, une fois qu'elles sont fécondées, elles se dirigent vers l'anus afin d'y déposer leurs œufs. C'est la migration des femelles dans la région annale qui est à l'origine des démangeaisons.

    Les larves sont éliminées par les crottins et sont de nouveau ingérées par le cheval. Il existe trois moyens permettant de savoir si son cheval est infesté par ces parasites :
    - vérification de la présence d'Oxyures dans le crottin
    - vérification de la présence des œufs regroupés en amas grisâtres autour de l'anus
    - pratique du test qui consiste à appliquer un ruban adhésif sur l'anus du cheval afin d'en récolter les œufs et de les faire analyser

    Les principaux symptômes remarqués sont :

    - fortes démangeaisons
    - le cheval se frotte contre les murs, les arbres, les clôtures
    - il se mordille
    - perte de poils à la base de la queue
    - apparitions de plaies au niveau de l'anus


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    Carnet de santé Empty Les strongles

    Message  Ndtch Dim 15 Sep - 1:34

    LES PETITS STRONGLES
    Les Petits Strongles ou Trichonèmes sont des vers mesurant entre 4 à 26 mm. Les larves sont de couleur rouge vif et sont facilement repérables dans les crottins. Ces parasites attaquent principalement les jeunes chevaux ainsi que les sujets vivant à l'extérieur dans les marécages ou dans des prairies très humides. Que ce soit au stade larvaire ou adulte, les Petits Strongles affectent le gros intestin du cheval.

    Les Petits Strongles engendrent les symptômes suivants :

    - anémie
    - amaigrissement
    - poil terne
    - colique
    - diarrhée

    La prévention de ces vers s'opère par des vermifuges réguliers tout au long de l'année.

    LES GRANDS STRONGLES
    La présence de ces parasites est fréquente chez le cheval. Les Grands Strongles sont des vers ronds de type hématophage qui se fixent sur la paroi intestinale. La taille de ce vers varie entre 2 et 5 centimètres et sa couleur peut être brun rougeâtre ou grisâtre. Ces parasites sont dangereux pour la santé des chevaux et touchent particulièrement les sujets jeunes ou vivant en pâture.

    Le cheval s'infeste en avalant les larves présentes dans le foin, l'herbe ou l'eau. Une fois ingérée, la larve s'infiltre dans le sang du cheval. Elles sont à l'origine de la formation de caillots de sang pouvant obstruer la circulation du sang dans les artères. La présence des larves provoque des effets néfastes tels la dilatation irrégulière de la paroi des vaisseaux. Cette dilatation fragilise sévèrement les vaisseaux qui risquent de se rompre en cas d'effort. S'ensuit une hémorragie interne qui entraîne le décès du cheval.

    Ce n'est qu'arrivé au stade adulte que le Grand Strongle se fixe sur la muqueuse intestinale. Les Grands Strongles représentent la cause principale des coliques.

    Les symptômes rencontrés sont :
    - colique
    - diarrhée
    - anémie
    - amaigrissement
    - boiteries intermittentes à chaud




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    Carnet de santé Empty La grippe equine.

    Message  Ndtch Dim 15 Sep - 1:36

    LA GRIPPE EQUINE

    La grippe équine est une maladie contagieuse et infectieuse due à un myxovirus du groupe de l'influenza. Elle présente les symptômes suivants :
    - grande fatigue.
    - température dépassant les 40°C
    - congestions des muqueuses oculaires et nasales
    - grande fatigue
    - ganglions
    - douleurs d'origines musculaires et articulaires
    - toux

    Entre 10 à 15 jours de repos seront nécessaires avant d'aboutir à un début de guérison. Le cheval devra être mis en quarantaine pour éviter de contaminer les autres chevaux de l'écurie. A savoir qu'il existe un vaccin contre la grippe fortement conseillé et rendu obligatoire pour les chevaux participants à des compétitions.

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    Carnet de santé Empty Analyse sanguine.

    Message  Ndtch Mar 1 Oct - 8:53

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    Carnet de santé Empty Analyse de poils.

    Message  Ndtch Mar 1 Oct - 8:56

    L'analyse de crins ou de poils chez le cheval permet-elle d'établir un diagnostic nutritionnel ?
    L'analyse des poils ou des crins des chevaux est une technique préconisée par certains laboratoires pour identifier des carences, excès ou déséquilibres alimentaires. Actuellement, la validité de la technique reste en question. L'objectif de notre étude est d'effectuer une analyse méthodique et critique de la littérature publiée sur le sujet pour répondre à la question clinique suivante: les praticiens équins peuvent-ils diagnostiquer une insuffisance nutritionnelle et suggérer une complémentation alimentaire au départ des résultats d'une analyse de poils ou de crins? Parmi 11 articles éligibles, seuls quatre répondaient aux critères de sélection. Aucun d'entre eux n'apportait un élément de preuve valable pour soutenir l'hypothèse de l'utilité des analyses de poils ou de crins. Au contraire, l'élément de preuve de meilleur niveau conclut actuellement à l'inadéquation de l'analyse des poils à la détermination du statut en minéraux de l'animal. Le praticien vétérinaire n'a donc pour l'instant aucune raison de préconiser la technique d'analyse de poils dans le but d'identifier une carence ou d'élaborer une ration alimentaire.

    Les nutritionnistes reconnaissent aujourd'hui l'importance des minéraux dans l'équilibre nutritionnelle et dénoncent les carences plus ou moins avérées en oligo-éléments, malgré la nourriture distribuée en abondance à nos chevaux.
    Les études menées ont mis en évidence que 9 sujets sur 10 présentent un déficit en minéraux essentiels et un excès en métaux lourds toxiques.

    Les causes sont diverses :
    - Industrialisation des aliments issues d'agriculture intensives soutenues à grandes volées d'engrais, de phosphate, de pesticides, ...
    - Transformation des aliments à grand renfort de conservateurs,
    - La pollution environnementale,
    - L'effet inhibiteur de certain médicaments dont les périodes thérapeutiques devraient être suivi de périodes de complémentations minérales.

    Mais avant de complémenter votre cheval ou votre poney, comment savoir ce dont il a besoin ?

    Nous avons travaillé sur le sujet et vous proposons une ''Analyse Nutritionnelle Personnalisée (ANP)'' pour votre cheval ou poney selon le process ci-dessous :

    Nous vous proposons d’analyser à partir d’un gramme de poils de votre cheval (technique de spectrométrie à plasma) son statut minéral et oligo-élémentaire en mettant en évidence 14 éléments indispensables à sa santé (cuivre, calcium, fer, magnésium, ..) mais aussi ceux qui lui sont toxiques (mercure, plomb,…).
    Nous analyserons ensuite les résultats et vous proposerons un rééquilibrage nutritionnel sous forme de complément alimentaire 100% naturel à base de plantes médicinales.

    Le principe de l’analyse :
    Le poil retient, stock et enregistre, lors sa croissance, les oligo-éléments et les métaux lourds. Le poil est insensible aux variations des tissus environnant car inerte et homogène. Il est donc une excellente base de données car non sujet à des brusques variations comme le sang ou l’urine.

    Le prélèvement :
    Les échantillons doivent être prélevés dans des zones susceptibles d’être le moins souillées. Il peut être un mélange de crinière et de poils prélevé au niveau du poitrail. La coupe doit être au plus près de la racine avec une longueur minimale de 20mm. Les différents prélèvements doivent représenter 2 grammes (2 cuillères à soupe). Il vous suffit alors de nous retourner par La Poste votre prélèvement dans un petit sachet sous enveloppe avec la fiche signalétique de votre cheval (voir ci-dessous).

    L’analyse :
    Après 6 lavages de l’échantillon avec une eau déminéralisée, mise en étuve à 60°C pendant 48 heures, les poils sont dissous à l’acide nitrique et analysés au spectromètre à plasma pour connaître la concentration des éléments de l’échantillon (émission de radiation spectrale des composants de l’échantillon). Une analyse complète nécessite 3 à 4 semaines.

    Interprétation des résultats :
    Les éléments mesurés sont les suivants : Aluminium, Cadmium, Calcium, Chrome, Cobalt, Cuivre, Fer, Magnésium, Manganèse, Mercure, Nickel, Plomb, Sélénium, Zinc.
    Les résultats vous seront présentés sous forme numérique et graphique.
    Nous vous proposerons alors en fonction des synergies et des antagonismes entre éléments un complément alimentaire personnalisé pour votre cheval dans le cadre d’un rééquilibrage nutritionnel.

    Cette proposition sera bien entendu, comme à notre habitude, et dans le respect de notre savoir-faire, composé de plantes médicinales 100% pures, naturelles et sans pesticides ni conservateurs.

    Bien entendu, il vous est toujours possible de vous rendre auprès de votre vétérinaire qui suit votre cheval, avec notre analyse, afin de valider avec lui les compléments nutritionnelles qui seront le mieux adaptés à son état de santé et à son activité sportive.

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    Message  Ndtch Lun 7 Avr - 15:30

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    Message  Ndtch Sam 14 Juin - 18:37

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    Message  Ndtch Ven 19 Sep - 12:17

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    Carnet de santé Empty Douve du foie

    Message  Ndtch Mer 29 Oct - 9:01

    http://www.galopin-fr.net/parasites/douve.htm

    http://www.1cheval.com/magazines/magazine-cheval/parasites-cheval/douve-du-foie.htm

    Généralités

    La fasciolose est une maladie parasitaire affectant plus particulièrement les ruminants et caractérisée par le développement dans les canaux biliaires et le tissu hépatique, de Trématodes de l'espèce Fasciola hepatica.

    - Espèces affectées:

    Les ovins, et dans une moindre mesure les bovins sont les espèces les plus souvent atteintes. Cependant, la fasciolose peut se développer chez d'autres espèces animales comme les porcins, les équins, les léporidés, les ruminants sauvages et le ragondin. Elle peut, beaucoup plus rarement affecter les humains.

    - Répartition géographique:

    Parasite cosmopolite rencontré très fréquemment dans toutes les zones tempérées d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud, et d'Afrique. La fasciolose est plus répandue dans les régions humides. Dans les climats tropicaux, d'autres espèces sont observées comme Fasciola gigantica, Fasciola huski.

    - Importance:

    Chez les ruminants, la fasciolose revêt une grande importance sur le plan économique car elle provoque des retards de croissance, des baisses de la production lactée, des saisies à l'abattoir et parfois des mortalités.

    Chez le cheval son incidence est difficile à apprécier en l'absence d'études épidémiologiques précises, de la difficulté de son diagnostic ainsi que par une symptomatologie peu évocatrice.

    Biologie

    Les adultes de Fasciola hepatica vivent principalement dans les canaux biliaires et sont hermaphrodites (présence de testicules et d'un ovaire chez le même individu). Ils mesurent 2 à 3 cm de long sur 8 à 13 mm de large. Leur corps est aplati, foliacé (d'où le nom de Fasciola), de couleur brun pâle, de forme ovale avec une extrémité antérieure plus effilée: le cône céphalique et un élargissement scapulaire. Une ventouse buccale et une ventouse ventrale leur permettent de se fixer. Ils sont hématophages et se nourrissent du sang des capillaires de la paroi des canaux biliaires. Une douve adulte peut absorber 0,2 ml de sang par jour. Les adultes peuvent survivre plusieurs mois dans les canaux biliaires. La fécondation se fait par accouplement ventro-ventral entre deux individus ou par autofécondation.

    Les œufs (140 x 80 µm) sont ovoïdes, operculés, de couleur jaunâtre avec un contenu granuleux et homogène. Leur élimination dans le milieu extérieur se fait de façon irrégulière en fonction du rythme des vidanges biliaires (de 3 à 4.000 oeufs peuvent être éliminés quotidiennement par un adulte). Le plus souvent l'œuf subit un premier développement embryonnaire avant d'être éliminé. Les œufs de Fasciola hepatica résistent peu de temps à la dessication ou au gel, mais peuvent survivre jusqu'à 1 ou 2 ans dans un environnement froid et humide.

    Dans le milieu extérieur, un embryon cilié, le miracidium, se développe dans l'œuf et en sort au bout d'un laps de temps très variable (3 à 6 semaines). Ce miracidium, de forme triangulaire ( mesurant 130 µm de long), nage à la recherche d'un hôte intermédiaire, qui est toujours un mollusque gastéropode amphibie et essentiellement la limnée tronquée ou Lymnaea truncatula. Il pénètre alors dans la cavité respiratoire du mollusque et se transforme en une masse irrégulière appelée sporocyste (300 µm de diamètre). Le sporocyste donne naissance à des organismes munis d'un tube digestif appelés rédies.

    Les rédies envahissent l'hépatopancréas du mollusque, s'y développent pour atteindre une taille de 1,3 à 1,6 mm de long, et, suivant les conditions climatiques, donnent d'autres rédies (ou rédies filles).

    Chaque rédie donne naissance à une vingtaine d'organismes particuliers: les cercaires. Ce sont des organismes dotés d'un tube digestif, de deux ventouses et d'une queue. Les cercaires (on peut en dénombrer jusqu'à 4.000 dans une même limnée) sont éliminées par la limnée lorsque le milieu extérieur est particulièrement humide. Très rapidement les cercaires perdent leur queue, s'enkystent sur un végétal immergé et se transforment en métacercaires (200 µm). Sur les végétaux immergés ou sur prairie humide leur survie peut durer plusieurs mois (jusqu'à 1 an), par contre elles sont rapidement détruites par un climat chaud et sec.

    L'infestation des animaux se fait par ingestion de végétaux porteurs de métacercaires ou d'eau contenant ces mêmes métacercaires. Les kystes ainsi ingérés sont dissous dans l'intestin et libèrent des douves immatures qui migrent de l'intestin vers le parenchyme hépatique (en moins d'une semaine) en passant par la cavité péritonéale. Les jeunes douves histophages migrent au travers du parenchyme hépatique en augmentant de taille et gagnent les canaux biliaires en 7 à 8 semaines. En quelques semaines ces jeunes douves deviennent adultes et acquièrent leur maturité sexuelle.

    Le cycle complet de développement est de l'ordre de 6 mois (3 mois de cycle exogène de l'œuf aux métacercaires et 3 mois de cycle endogène de l'ingestion des métacercaires à la présence de douves adultes dans les canaux biliaires).


    Epidémiologie

    - Epidémiologie analytique:

    La fasciolose peut toucher tous les équidés quel que soit leur âge. Les ânes seraient plus réceptifs à la fasciolose mais présenteraient des signes cliniques plus discrets que ceux observés chez les chevaux.

    - Epidémiologie descriptive:

    Les sources indirectes de parasites sont représentées les animaux parasités et plus particulièrement par les bovins et les ovins, ainsi que par l'existence de conditions climatiques et géomorphologiques favorables au développement des limnées. Les chevaux élevés sur des pâturages où des cas de fasciolose bovine ou ovine ont été observés ont beaucoup plus de chances de contracter cette parasitose. De même l'existence de zones humides ou la présence d'un sol calcaire sont des facteurs favorables au développement des limnées.

    Il existe donc des zones ou des régions où les conditions de survie de ce parasite sont assurées et qui représentent un risque plus important pour la contamination des équidés.

    Etude clinique

    - Symptômes:

    Des signes cliniques très variés peuvent être observés dans la mesure où les équidés ne représentent pas l'hôte habituel de la douve, et le fait que des localisations erratiques sont possibles. La sévérité des symptômes est également fonction du nombre d'adultes présents au niveau des canaux biliaires.

    Chez le cheval la fasciolose se traduit par un mauvais état général évoluant de façon sub-chronique, une baisse de forme, un poil piqué, des alternances de diarrhée et de constipation, des coliques légères. Dans les cas les plus sévères on peut observer de l'anémie, un subictère, un amaigrissement et un état de grande fatigue.

    - Lésions:

    On peut noter une hypertrophie de la paroi des canaux biliaires avec présence des douves à l'intérieur. Le foie peut-être hypertrophié ou au contraire atrophié. Il présente des lésions de cirrhose avec fibrose du parenchyme hépatique provoquée par la migration de jeunes douves.

    - Diagnostic:

    Le diagnostic clinique est pratiquement impossible car les symptômes observés ne sont pas pathognomoniques. La recherche des œufs par examen coproscopique donne souvent des résultats faussement négatifs dans la mesure où l'excrétion des œufs est très irrégulière et survient plus de 4 mois après le début de l'infestation par les adultes.

    Le diagnostic se fera de préférence par la recherche d'anticorps en utilisant diverses méthodes: hémagglutination (vis-à-vis de l'antigène f2 de F. hepatica), ELISA (avec des antigènes extraits de F. hepatica) et immunofluorescence.

    Il est également possible de mettre en évidence les antigènes présents dans les fèces.

    Méthodes de lutte

    - Traitement anthelminthique:

    Il n'existe pas de fasciolicides autorisés chez le cheval. Certaines des molécules utilisables chez les bovins sont parfois conseillées, mais sont utilisées sous la seule responsabilité du vétérinaire. Le closantel (à la dose de 10 mg/kg) et le triclabendazole (12 mg/kg) sont administrés par voie orale. Le nitroxinil ( à la dose de 10 mg/kg) est à injecter par voie sous-cutanée après dilution au 1/4 dans de l'eau pour préparation injectable.

    - Prophylaxie:

    Il n'existe pas de moyens préventifs mais on peut éviter de faire pâturer les chevaux sur des prairies où des ruminants ont été ou sont infestés.

    - Interventions dans le milieu:

    Le drainage ou l'assèchement des mares réduit l'humidité du sol et les possibilités de survie des limnées. L'utilisation de mollusquicides (sulfate de cuivre, pentachlorophénate de sodium, etc.) ne permet pas un assainissement durable des pâturages et ces substances peuvent se montrer toxiques pour les chevaux.

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