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L’élevage de trotteur de course est un métier professionnel avec un langage très particulier. Nous avons fait une synthèse des termes et usages employés dans l’élevage de chevaux de courses.
Ce qu’il faut savoir sur l’élevage de trotteur
Pedigree : Arbre généalogique du trotteur. Un pedigree classique présente les ascendants sur 3 ou 4 générations
Poulinière : Jument qui se consacre à la reproduction. Il est possible qu’une jument ait pu participer à des courses et remporté des Gains. Afin de produire des poulains susceptibles d’avoir des qualités de gagneur, une sélection Génétique est pratiquée en fonction du Pédigrée des descendants.
Étalon : trotteur mâle qui a été accepté à la reproduction en raison de ses performances et origines. Le choix de l’étalon pour une poulinière est primordial et s’effectue sur des critères nombreux et complexes : les modèles respectifs de l’étalon et de la jument et leur compatibilité supposée, l’affinité du croisement entre les lignées que chacun possède dans son pedigree, la complémentarité du mental de l’étalon et de la poulinière, etc. Le critère financier est évidemment primordial mais l’élevage du Trotteur Français n’est pas réservé à une élite. Il est courant que de très bons chevaux soient élevés par de petits éleveurs. C’est la force et la richesse du Trot. Les services d’un étalon sont facturés entre 1 000 € et 35 000 € en fonction de sa notoriété.
Inbreeding : Directement emprunté de l’anglais breed, race, et to inbreed, accoupler, faire naître des chevaux. Par extension, l’inbreeding a trait plus spécifiquement à la consanguinité des chevaux. Celle-ci étant recherchée pour l’amélioration de la race, mais sous certaines conditions et selon des théories empiriques et souvent contradictoires. Tel éleveur recherchera « un inbreeding 3X4″ avec tel étalon, ce qui signifie que dans le pedigree d’un cheval on retrouve le même étalon dans les origines du père (au troisième degré) et dans les origines de la mère (au quatrième degré).
On dira du cheval Prince Gédé qu’il est inbreed 3X4 par Kerjacques. Certains éleveurs tentent des « interdits » en créant des cousinages encore plus proches (2X2). Certains chercheront au contraire de l’outcrossing c’est-à-dire l’absence de consanguinité.
Saillie : L’acte d’accouplement entre l’étalon et la poulinière. Cet acte naturel – appelé aussi monte naturelle – tend à disparaître au profit de l’insémination artificielle pour des raisons sanitaires.
Gestation : 11 mois (avec une variabilité couramment constatée de 10,5 mois à 11,5 mois
Le poulinage : Ce moment peut être délicat et se fait toujours sous la surveillance d’un spécialiste. Les poulinages ont lieu entre février et juin avec une concentration maximale en mars et avril.
Déclaration de naissance : Chaque poulain doit être officiellement enregistré au Stud-Book du Trotteur Français. Cet acte administratif permet l’obtention de papiers d’identité spécifiques qui suivront le cheval tout au long de sa vie, comme le document d’accompagnement (ou passeport). La déclaration de naissance se complète du dépôt d’un nom dont la première lettre est identique à tous les trotteurs pour une même année de naissance. Seules les 22 premières lettres de l’alphabet sont retenues. La lettre « A », utilisée en 1988, sera donc de retour en 2010, succédant au « V » de 2009
L’allaitement : Le poulain, aussi dénommé foal lors de sa première année, vit avec sa mère et fait l’objet d’un suivi quotidien avec des vaccinations obligatoire.
Le sevrage : C’est la séparation de la poulinière et de son poulain. Il se déroule entre septembre et novembre.
Foal : Poulain de sa naissance au 31 décembre de la même année. Au bout de onze mois, naît donc un foal . c’est un poulain qui pourra courir des deux ans. Le naisseur touche les primes à l’éleveur sur tous les gains pendant la carrière de course, qu’il soit propriétaire ou non.
Yearling : Poulain né l’année précédente. Un yearling est donc âgé de 12 à 23 mois. Il a donc achevé sa période d’élevage et est prêt à commencer sa période d’entraînement pour passer les épreuves de qualification. Pour démarrer sa carrière de trotteur, il devra voir trotté sur une base minimum chronométrée par rapport à une distance de 1 600 et 4 000 mètres. Les épreuves de course qualificative réussie, le trotteur participera à ses premières compétitions. Le trotteur peut être soumis aux épreuves dites « de requalifications ». Le cheval de course n’a pas obtenu de résultat en course pendant une période donnée.
Poulain – Pouliche : Au-delà de l’état de yearling
La croissance : Le poulain est élevé dans des prés spécifiques. Il quitte le « cocon » de l’élevage en général en septembre ou octobre de son année de yearling. Il a alors 18 mois et rejoint l’entraînement en commençant par le débourrage.
Débourrage : Période pendant laquelle le trotteur apprend et accepte d’être attelé ou monté. Cette étape est cruciale dans l’éducation du futur cheval de course car c’est à cette période qu’il apprend à se soumettre aux demandes de l’homme
Ce qu’il faut savoir sur l’élevage de trotteur
Pedigree : Arbre généalogique du trotteur. Un pedigree classique présente les ascendants sur 3 ou 4 générations
Poulinière : Jument qui se consacre à la reproduction. Il est possible qu’une jument ait pu participer à des courses et remporté des Gains. Afin de produire des poulains susceptibles d’avoir des qualités de gagneur, une sélection Génétique est pratiquée en fonction du Pédigrée des descendants.
Étalon : trotteur mâle qui a été accepté à la reproduction en raison de ses performances et origines. Le choix de l’étalon pour une poulinière est primordial et s’effectue sur des critères nombreux et complexes : les modèles respectifs de l’étalon et de la jument et leur compatibilité supposée, l’affinité du croisement entre les lignées que chacun possède dans son pedigree, la complémentarité du mental de l’étalon et de la poulinière, etc. Le critère financier est évidemment primordial mais l’élevage du Trotteur Français n’est pas réservé à une élite. Il est courant que de très bons chevaux soient élevés par de petits éleveurs. C’est la force et la richesse du Trot. Les services d’un étalon sont facturés entre 1 000 € et 35 000 € en fonction de sa notoriété.
Inbreeding : Directement emprunté de l’anglais breed, race, et to inbreed, accoupler, faire naître des chevaux. Par extension, l’inbreeding a trait plus spécifiquement à la consanguinité des chevaux. Celle-ci étant recherchée pour l’amélioration de la race, mais sous certaines conditions et selon des théories empiriques et souvent contradictoires. Tel éleveur recherchera « un inbreeding 3X4″ avec tel étalon, ce qui signifie que dans le pedigree d’un cheval on retrouve le même étalon dans les origines du père (au troisième degré) et dans les origines de la mère (au quatrième degré).
On dira du cheval Prince Gédé qu’il est inbreed 3X4 par Kerjacques. Certains éleveurs tentent des « interdits » en créant des cousinages encore plus proches (2X2). Certains chercheront au contraire de l’outcrossing c’est-à-dire l’absence de consanguinité.
Saillie : L’acte d’accouplement entre l’étalon et la poulinière. Cet acte naturel – appelé aussi monte naturelle – tend à disparaître au profit de l’insémination artificielle pour des raisons sanitaires.
Gestation : 11 mois (avec une variabilité couramment constatée de 10,5 mois à 11,5 mois
Le poulinage : Ce moment peut être délicat et se fait toujours sous la surveillance d’un spécialiste. Les poulinages ont lieu entre février et juin avec une concentration maximale en mars et avril.
Déclaration de naissance : Chaque poulain doit être officiellement enregistré au Stud-Book du Trotteur Français. Cet acte administratif permet l’obtention de papiers d’identité spécifiques qui suivront le cheval tout au long de sa vie, comme le document d’accompagnement (ou passeport). La déclaration de naissance se complète du dépôt d’un nom dont la première lettre est identique à tous les trotteurs pour une même année de naissance. Seules les 22 premières lettres de l’alphabet sont retenues. La lettre « A », utilisée en 1988, sera donc de retour en 2010, succédant au « V » de 2009
L’allaitement : Le poulain, aussi dénommé foal lors de sa première année, vit avec sa mère et fait l’objet d’un suivi quotidien avec des vaccinations obligatoire.
Le sevrage : C’est la séparation de la poulinière et de son poulain. Il se déroule entre septembre et novembre.
Foal : Poulain de sa naissance au 31 décembre de la même année. Au bout de onze mois, naît donc un foal . c’est un poulain qui pourra courir des deux ans. Le naisseur touche les primes à l’éleveur sur tous les gains pendant la carrière de course, qu’il soit propriétaire ou non.
Yearling : Poulain né l’année précédente. Un yearling est donc âgé de 12 à 23 mois. Il a donc achevé sa période d’élevage et est prêt à commencer sa période d’entraînement pour passer les épreuves de qualification. Pour démarrer sa carrière de trotteur, il devra voir trotté sur une base minimum chronométrée par rapport à une distance de 1 600 et 4 000 mètres. Les épreuves de course qualificative réussie, le trotteur participera à ses premières compétitions. Le trotteur peut être soumis aux épreuves dites « de requalifications ». Le cheval de course n’a pas obtenu de résultat en course pendant une période donnée.
Poulain – Pouliche : Au-delà de l’état de yearling
La croissance : Le poulain est élevé dans des prés spécifiques. Il quitte le « cocon » de l’élevage en général en septembre ou octobre de son année de yearling. Il a alors 18 mois et rejoint l’entraînement en commençant par le débourrage.
Débourrage : Période pendant laquelle le trotteur apprend et accepte d’être attelé ou monté. Cette étape est cruciale dans l’éducation du futur cheval de course car c’est à cette période qu’il apprend à se soumettre aux demandes de l’homme
